Cette année...

Les Jeux Olympiques de Sotchi

Sur Print3DHero, chaque sculpture représente un sportif vainqueur des JO de Sochi, dans la tenue officielle qu’il portait et la posture qu’il tenait lors de la remise de médaille. La modélisation des athlètes est réalisée par un artiste et rendue disponible en ligne seulement quelques heures après l’annonce de leur médaille. Pour le moment, la liste des sportifs disponibles est assez réduite et comprend notamment Jamie Anderson, Marit Bjørgen, Felix Loch ou James Hamelin, mais de nouveaux modèles sont dévoilés chaque jour sur le twitter de Print3DHero . Les figurines proposées mesurent environ 15cm de hauteur et sont imprimés en poudre minéral via la plateforme Shapeways à partir d’une imprimante 3D ZCorp.

La modélisation d'une architecture monumentale

Une équipe de chercheurs de l'université du MIT, menée par John Ochsendorf, s’est rendu en France pour modéliser la Cathédrale de Bourges dans son intégralité avant d’imprimer en 3D son modèle réduit, dans le but d’étudier la construction du monument. La capture numérique du bâtiment a été réalisée à l’aide d’un scanner laser qui a servi à imprimer en 3D des milliers de briques utilisées pour recréer la réplique du monument à l’échelle 1:50. L’étude de la cathédrale de Bourges rentre dans un projet académique plus global, financé par une bourse de $500 000 de la fondation américaine John and Catherine MacArthur, qui cherche à explorer comment les constructions du 21ème siècle peuvent s’inspirer des techniques médiévales. L’étude de la maquette imprimée en 3D devrait également permettre aux chercheurs d’analyser les dégâts du temps et les forces qui s’appliquent sur les fondations, les pierres et les briques de l’édifice, bâti il y a plus de huit siècles, assez vaste pour y faire rentrer la Statue de la Liberté.

Une imprimante 3D XXL

La plupart des imprimantes 3D domestiques sont limitées à un volume d’impression assez restreint, d’une hauteur maximale d’environ 30 cm, c’est à dire un gros ballon de football… Imaginez maintenant une imprimante 3D pouvant créer des objets de plus de 1,20 m de haut ? Imaginez sortir votre futur table de salle à manger de cette machine, ou bien un fauteuil ou une commode !
Présentée lors du 3D Printshow New-York, la BigRep One est une imprimante 3D open-source fonctionnant sous la technologie FDM (voir Fonctionnement) et développée par le duo allemand Lukas Oehmingen et Marcel Tasler. La machine présente un volume d’impression géant de 1147 x 1000 x 1188 mm, un record pour une imprimante 3D à dépôt de fil fondu. Il aura fallu presque 2 ans de développements pour arriver à une telle machine.

La vie d'un bébé sauvée par l'impression 3D

Garrett Peterson a 18 mois et est né sans valve pulmonaire. Cette anomalie a causé l'obstruction de ses voies respiratoires et a sérieusement mis la vie de l'enfant en danger. Heureusement, les parents de Garrett ont entendu parler d'un patient ayant reçu un dispositif respiratoire entièrement créé grâce à une imprimante 3D.
Les Peterson ont réussi à convaincre l'équipe médicale du service santé de l'Université du Michigan de tenter l'expérience. Après de longs mois d'hésitation pour les parents et les chirurgiens, l'opération s'est réalisée avec succès. Le 31 janvier dernier, Garrett a reçu son implant qui permettra à ses voies respiratoire de rester ouvertes toute sa vie.
Contraint de vivre constamment sous respirateur avant l'opération, Garrett passe de plus en plus de temps sans ce dispositif. Dans quelques mois si tout se passe bien, il pourra même rentrer chez lui. Un grand pas pour les parents de l'enfant qui n'ont jamais pu le tenir dans leurs bras !

Un Togolais crée une imprimante 3D grâce à des déchets électroniques

Des unités centrales hors d’usage, des scanners d’occasion, une bonne dose de débrouillardise, voilà ce qu’il a fallu à un géographe togolais pour créer la première imprimante 3D 100% recyclée. Un projet qui permet également de lutter contre les décharges électronique qui pullulent au Togo.
Le projet dénommé W.Afate, consiste à récupérer les débris informatiques, de les assembler pour en faire une imprimante 3D qui s’appelle W.Afate 3D Printer. W.Afate est la composition de "W" pour WoeLab et Afate nom de l'auteur. Elle est inspirée de la Prusa Mendel, utilisant une carte Arduino et vise à :

Valoriser les e-déchets et contribuer à nettoyer les dépotoirs informatiques.
Mettre la technologie à la portée de tous et faire de l’Afrique, non pas un spectateur, mais un acteur à part entier d’une prochaine révolution industrielle plus vertueuse.
Favoriser le détournement et la réutilisation des machines usagées pour éviter de les envoyer à la casse et ainsi générer un nouvel apport économique aux ménages africains, aux écoles et aux cybercafés.