Risques

Comme le souligne l’Institute of Technology, les imprimantes 3D utilisées à domicile le sont souvent dans des endroits relativement cloisonnés, ou tout du moins pas assez ventilés pour être en mesure de rejeter les émissions. De ce fait, les émissions de particules d’une imprimante 3D pourraient, dans un endroit mal ventilé, être nocives pour l’humain.

Ayant mené des tests sur cinq imprimantes 3D en utilisant des polymères ABS et PLA (tous deux classés en gros émetteurs de particules ultrafines), l’Institut note que ces particules ultrafines pourront être amenées à se déposer dans les poumons et être absorbées dans le sang. Les fortes concentrations de particules ultrafines ont déjà été reliées à des cas de cancers des poumons, accidents cardio-vasculaires et symptômes asthmatiques. L’étude ne détaille pas la composition chimique des émissions ABS et PLA, mais l’ABS a déjà été pointé du doigt pour ses effets toxiques, tandis que le PLA est un polymère biocompatible.

Pour le moment, les chercheurs s’étant penchés sur cette étude nous invitent à faire attention à ne pas utiliser d’imprimantes 3D dans des endroits mal ventilés, en attendant de faire évoluer leurs tests sur une plus large gamme d’imprimantes.

Contact

tpe-imprimante-3D camille.vallot@yahoo.fr